L’imposture d’un faux renard
« Je sais tout! » Disait sans doute encore un fantasque.
Il ne savait à quoi il faisait allusion.
Et plutôt que de sans remettre à la question,
Fière comme un « I », il persiste dans un ton flasque:
Ce perroquet, celui-là même qui sans doute dit,
Vit de sa vigne sans jamais qu'elle ait de raisins ;
La fiasque ne peut guère se remplir trop plein de vin.
Et pardi, ce pantin, ne vit pas de flatterie !
Offrira son dos sur les plus grandes places publiques.
Le repentant, après une lapidation biblique,
Tenta, sans réussite, d’oublier ce fiasco.
Celui-la, il me plait beaucoup, car je l'ai écris en revenant de cours et en pensant à certaines personnes (en l'occurrence certains étudiants) qui préfèrent s'étouffer - dans ce cas c'est au sens propre - avec leur ignorance plutôt que d'admettre qu'ils ont eu tort pour une fois.
La rime pour le dernier vers "des impurs" me gêne un peu, mais bon... S'il y a des suggestions...