30 août 2008
Angoisse
Les péchés tombent
sur les épaules de celui qui
Seul, ne
peut chasser de ces draps le souvenir
De celle, qui
voile, chaque nuit, ces songes maudits.
Implore l’amnésie
nocturne pour ne plus souffrir.
S’immiscent
en moi. Dans mes pensées flétries débarques
La
blancheur désertique de leur voilage sans marque,
Ces cygnes
de mauvaise augures semblent menaçant
J’ai peur
de ne plus aimer, peur de dévoiler.
Qu’émerge
un lourd faisceau, soulevant le rideau.
Soufflent
un vent sec, stérile dans ma tête infertile.
Crains de ne plus sentir, vide et devoir mourir.
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